Le mouvement américain « Zero Waste » s’étend en Europe, Italie et Espagne en tête. La France est à la traîne, mais depuis un an, ce mouvement anti-gaspillage prend de l’ampleur.
En 2013, la sortie du livre Zéro déchet de Béa Johnson initiait l’essor d’un nouveau mode de vie minimaliste dans les familles françaises. Depuis, de nombreux livres, blogs et réseaux sociaux relaient le mouvement « zero waste » apparu dans les années 1980 en Californie. Sa philosophie tient en une phrase : Refuser ce dont on n’a pas besoin, réduire le volume de nécessaire, réutiliser, recycler et composter. Un mot d’ordre qui implique de se débarrasser des habitudes quotidiennes.
En France, la ville de Roubaix a été l’un des 153 territoires lauréats de l’appel à projet « Zéro déchet, zéro gaspillage » lancé par le ministère de l’environnement fin 2014. Plus de 200 familles ont relevé le défi consistant à réduire de moitié leur production annuelle d’ordures ménagères. Pour cela, elles se sont équipées de bacs spécifiques, de bocaux, de sacs en tissus, elles ont supprimé les essuie-tout, les mouchoirs et les couches jetables, allant jusqu’à fabriquer leurs propres produits d’entretiens… Pas si simple !
Malgré une signalétique renforcée fin 2015 sur plus de 30 milliards d’emballages, beaucoup de Français s’interrogent encore sur la couleur du bac dans lequel jeter. C’est pour cela que la Villa Shamengo de Bordeaux s’inscrit dans une démarche pédagogique. On pourra y apprendre et expérimenter les techniques et bonnes pratiques qui permettent de maîtriser ce qu’on achète, de préserver l’environnement et de faire des économies en jetant moins.
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