Cet article provient du site www.shamengo.com
C’est pour préserver la beauté des fonds marins que le corse Barthélémy Dominici a repris et développé l’entreprise Obell International. Sa mission : lutter contre la pollution de la mer par les plaisanciers, en leur donnant les moyens d’agir. Depuis la fin des années 90, ce pionnier Shamengo installe des collecteurs de déchets flottants à 300 mètre des côtes.
« On trouve des poubelles sur les plages, dans nos villes, pourquoi pas en mer ? » Encore fallait-il y penser ! Ces poubelles des mers, qui sont signalées aux navigateurs par une balise, reçoivent entre 15 et 20 tonnes de détritus par saison. Pas étonnant lorsqu’on sait qu’un bateau de plaisance de 5 passagers émet en moyenne 2 Kg de déchets par jour.
Rappelons que de nombreuses initiatives publiques tentent de lutter contre ce fléau. La distribution de sacs plastiques à usage unique sera notamment interdite en France à partir du 1er juillet 2016.
En 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans. C’est ce qu’affirme le dernier rapport de la Fondation Ellen MacArthur publié au Forum économique mondial de Davos fin janvier 2016. Pour endiguer cette catastrophe planétaire, notre pionnier Barthélémy Dominici, a eu l’idée d’agir à son échelle, en installant des collecteurs de déchets sur les côtes méditerranéennes.
Selon le rapport de la Fondation Ellen MacArthur, le ratio tonnes de plastique / tonnes de poissons était de un pour cinq en 2014, sera de un pour trois en 2025, et dépassera un pour un en 2050. La mer Méditerranée abriterait à elle seule quelques 300 millions de tonnes de détritus dans ses eaux (source Ifremer).